Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques
31 mai-4 juin 2021 Toulouse (France)

Programme > Par auteur > Constans Guilhem

Session A - Accueil des participants et introduction
Pierre-Antoine Beauvais  1@  , Guilhem Constans  1@  , Alexandre Lefebvre  2@  , Hélène Salomon, Antonin Tomaso  2, *@  
1 : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés  (TRACES)
École des Hautes Études en Sciences Sociales, Université Toulouse - Jean Jaurès, Ministère de la Culture et de la Communication, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR5608
Maison de la Recherche, 5 allée Antonio Machado 31058 TOULOUSE Cedex 9 -  France
2 : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés  (TRACES)
École des Hautes Études en Sciences Sociales, Université Toulouse - Jean Jaurès, Ministère de la Culture et de la Communication, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR5608
Maison de la Recherche, 5 allée Antonio Machado 31058 TOULOUSE Cedex 9 -  France
* : Auteur correspondant

Session A - Réseaux de transferts matériels, aires chronoculturelles : le visible et l'invisible

L'étude et l'identification des réseaux de relations entre les groupes humains constituent un enjeu majeur pour la compréhension des sociétés préhistoriques et des espaces dans lesquels elles se sont inscrites. Depuis le début du 20e siècle, la mise en évidence d'analogies dans les productions techniques et symboliques de différents ensembles archéologiques a servi à l'identification d'entités chronoculturelles interprétées diversement mais évoquant l'existence de réseaux de relations pour l'essentiel invisibles à l'archéologie.

Au cours des dernières décennies, de nombreux travaux se sont attachés à l'étude des transferts matériels visibles : équipements lithiques, éléments de parure, matières colorantes, industries osseuses ou encore céramiques dans les périodes récentes. Ces transferts, abordés dans le cadre des chaînes opératoires, depuis l'approvisionnement en matière première jusqu'à la circulation, l'utilisation puis l'abandon des produits, constituent une source tangible pour étudier de manière dynamique la constitution, l'extension et la structuration des réseaux de relations entre les groupes humains.

L'objectif de cette session est d'engager une discussion entre ces deux registres d'information : circulations matérielles et proximités culturelles. Dans quelle mesure les réseaux de transferts matériels sont ils liés aux contours géographiques et spatiaux des entités chronoculturelles ? Dans quelle mesure les réseaux de circulation formés par différents matériaux se recouvrent-ils ou dessinent-ils au contraire des échelles de relations distinctes ? Les communications portant sur des approches croisées entre réseaux de transferts matériels de différentes natures, frontières culturelles ou naturelles et mobilités sont particulièrement bienvenues pour nourrir cette réflexion que nous souhaitons aborder dans une large diachronie.


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