Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques
31 mai-4 juin 2021 Toulouse (France)
Habiletés techniques, apprentissage et modalités de transmission : l'apport des référentiels psychologiques
Valentine Roux  1@  
1 : Préhistoire & Technologie  (P&T)
Université Paris Nanterre, Nanterre

Comme souligné par C. Perlès dans sa postface de l'ouvrage édité par L. Klaric sur l'apprentissage de la taille de la pierre (2018), il existe, quel que soit le contexte archéologique, une récurrence dans les associations de caractères diagnostiques des différents niveaux de compétence (2018, p. 341). Dès lors, comment expliquer cette récurrence et valider le lien entre caractères diagnostiques et niveaux de compétence ? Comment distinguer entre compétences et performances, sachant que celui qui peut le plus, peut aussi le moins ? Comment expliquer une progression de la maîtrise de l'activité toujours de même nature ? Pourrait-il exister une sorte de calendrier de l'apprentissage qui soit universel et dépasse les particularismes culturels ? Enfin, quels pourraient être les indices de la façon dont les activités techniques ont été enseignées (imitation vs enseignement actif) ? Dans cette intervention, je propose de rappeler les avancées faites dans le domaine de la psychologie expérimentale sur ces différentes questions et leur apport pour comprendre ce que livrent les faits archéologiques.

Klaric, Laurent (2018), L'Apprenti préhistorique. Appréhender l'apprentissage, les savoir-faire et l'expertise à travers les productions techniques, des sociétés préhistoriques. The Czech Academy of Sciences, Institute of Archaeology (coll. The Dolní Věstonice Studies, volume 24).


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